Comprendre l’épilepsie : Les causes, symptômes et traitements de cette maladie neurologique chronique
janvier 12, 2022Avec plus de 600.000 personnes atteintes en France, il est temps d’en savoir plus sur l’épilepsie et de comprendre ses causes, symptômes et traitements. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une maladie neurologique chronique plus connue sous le nom d’épilepsie pour découvrir comment elle peut être prise en charge et les mesures de prévention qui peuvent être mises en place afin de prévenir les crises d’ épilepsie.
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui peut être sévèrement handicapante et débilitante. Elle se caractérise par des crises subites et spontanées qui surviennent sans aucun signe avant-coureur. Selon les chiffres, en France 600.000 personnes souffrent d’épilepsie, et environ un pourcent des cas sont liés à des troubles génétiques.
Quelles sont les principales causes possibles de l’épilepsie ?
Les causes principales de l’épilepsie peuvent être divisées en deux catégories : celles liées à une autre maladie ou blessure spécifique et celles sans cause clairement identifiée. Parmi les causes liées à une autre maladie figurent : le diabète, la méningite, le traumatisme crânien, certains types de tumeurs cérébrales et les infections congénitales. Les causes sans cause connue incluent des facteurs génétiques ou héréditaires qui peuvent être responsable de 30 % des cas d’épilepsie chez l’adulte. Bien qu’il n’y ait pas de preuve scientifique formelle, certains experts pensent que la chaîne alimentaire et le stress peuvent également contribuer à l’apparition d’une épilepsie.
Quelles sont les principaux symptômes de l’ épilepsie ?
Les symptômes caractéristiques de l’ épilepsie sont surtout des convulsions subites et spontanés. Ces crises peuvent varier dans leur intensité et leur durée, allant d’une perte temporaire de conscience, d’un mouvement incontrôlé ou spastique des bras et des jambes à une perte profonde et complète de conscience. Les différents types de crises comprennent les crises généralisés et un type de crise partielle appelée «crise du chien épileptique«.
Quel traitement pour soigner une crise d’épilepsie ?
Le meilleur traitement contre les crises d’épilepsie est la prise en charge médicamenteuse. Il existe plus d’une douzaine de médicaments anticonvulsivants disponibles sur le marché aujourd’hui, qui devraient être adaptés aux besoins individuels du patient. Une fois le bon médicament trouvé, il est important qu’il soit pris à intervalles réguliers chaque jour. Les médicaments peuvent aider à réduire le nombre et la gravité des crises, mais ne sont pas toujours efficaces pour les prévenir.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de procéder à une intervention chirurgicale pour soulager les symptômes de l’épilepsie ou tenter de contrôler les crises. Les interventions chirurgicales comportent des risques et sont généralement proposées aux patients dont les traitements médicamenteux n’ont pas réussi à éliminer les crises. Des procédures telles que l’ablation des zones cérébrales responsable des crises ou la stimulation profonde du cerveau par électrodes implantée ‘peuvent être utilisées dans ce type de traitement.
Enfin, des thérapies comportementales sont souvent conseillées aux patients atteints d’ épilepsie. Les thérapies comportementales peuvent inclure du counselling individuel et en groupe pour apprendre aux patients à reagir aux différentes phases de l’attaque et à reconnaître les signes avant-coureurs d’une attaque. D’autres thérapies sont axés sur un mode de vie plus sain (dormir suffisamment, manger équilibré et pratiquer des activités physiques régulièrement).
Quelle prise en charge pour vivre au mieux avec son épilepsie ?
Il est important pour les personnes atteintes d’épilepsie de suivre un traitement adaptée et régulier qui leur permettra de profiter pleinement de leur vie. Une fois que le bon médicament est trouvée, il est essentiel pour le patient d’être disciplinée et veiller à prendre le traitement à intervalles réguliers chaque jour. De plus, lorsque cela est possible, l’utilisation d’un moniteur neurologique portable destinée à surveiller l’activité électrique du cerveau peut aider à identifier rapidement une crise imminente.
Une fois diagnostiquée, une personne atteinte d’épilepsie devrait constamment se faire suivre par un professionnel en neurologie afin de bénéficier d’un diagnostic précis et d’un suivi adapté. Il est parfois recommandée de consulter un spécialiste des troubles neurologiques ou un psychiatre pour réaliser un bilan et déterminer si une thérapie psychologique complémentaire est nécessaire reconstituer l’environnement personnel du patient qui peut influencer positivement son traitement.
Enfin, il est important que les personnes atteintes comme leur entourage soit sensibilisé aux symptômes caractéristiques de l’ épilepsie et aient les outils nécessaires pour réagir rapidement et adéquatement en cas de crise. Les personnes atteintes doivent être conscientes des signes avant-coureurs d’une crise et prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir une crise. Dans certains cas, un chien d’assistance peut être entraîné pour identifier les signes avant-coureur et alerter la famille en cas de crise.
Conclusion
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui affecte plus de 600.000 personnes résidant en France. Elle se caractérise par des crises subites et spontanées sans signe avant-coureur. Les causes principales peuvent être divisées en deux catégories : celles liées à une autre maladie ou blessure spécifique et celles sans cause clairement identifiée. Les principaux symptômes sont généralement des convulsions subites et spontanées pouvant varier dans leur intensité et durée. Plusieurs traitements existent pour y faire face, allant des médicaments anticonvulsivants à des interventions chirurgicales ou thérapies comportementales. Une prise en charge médicamenteuse régulier est primordial pour prévenir les crises et profiter pleinement de sa vie.
Le Dr. Gleeson est diplômé de la Faculté de médecine de l’Université de Paris, puis a suivi une formation en pédiatrie, en neurologie à l’Hôpital pour enfants de Lyon et à l’Université Lyon-Sud. De 2008 à 2019, il a été chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).